Après deux mois de mesures sanitaires strictes, on s’apprête à se déconfiner à partir de ce lundi 11 mai 2020.
Le confinement n’a sans doute pas été pour tout le monde qu’un mauvais moment à passer et le déconfinement, l’occasion de retrouver (sous conditions) ses libertés et de revoir ses proches et ses amis. Mais il peut être source d’anxiété et d’interrogations sur comment apprendre à vivre avec le Covid-19 et réapprendre à vivre avec les autres en société.
Sans compter les événements qui ont pu se passer durant le confinement comme la perte d’un proche pour lequel on a pu ou non se recueillir, l’accouchement de sa compagne sans avoir pu assister à la naissance de son enfant et tout ce qui a pu émerger dans nos comportements ou celui de nos proches dans la sphère conjugale et familiale .
Si vous vous reconnaissez dans cet état ou en pleine interrogation sur votre avenir professionnel, personnel ou celui de votre couple, sachez tout d’abord, que c’est tout à fait légitime dans ce contexte très particulier .
Déjà parce que nous ne sommes pas habitués à vivre les uns avec les autres aussi longtemps en très forte promiscuité. Le confinement a pu générer au sein de sa famille ou de son couple des sensations d’étouffement, de solitude, d’ennui, de perte de sentiments, parfois faire émerger ou amplifier des comportements de violence ou de haine. L’alcool ou la drogue a peut être même été pour certains un moyen de mieux supporter le confinement, et d’être moins ancré dans la réalité .
D’autre part parce que derrière l’après confinement, se cache une part d’inconnu, la notion de sécurité sanitaire et de protection pour soi, des proches et des autres. Le retour au travail peut être vécu comme angoissant, sans compter si nous l’abordons dans une perspective de perte d’emploi, de déficit financier et de baisse de qualité de vie.
Cela peut remettre en question ce que l’on a déjà eu du mal à mettre en place depuis deux mois et qui nous a privé de notre place dans la sphère sociale. Cela peut nous amener à ressentir des craintes, de la méfiance voire un manque de confiance envers les autres en particulier par la stigmatisation possible de ceux mis en quarantaine. Mais aussi avoir la sensation de jugements, de conduites d’évitement ou de rejet envers soi ou soi même envers les autres. Mais aussi des insomnies, inquiétudes, frustrations, ruminations, impulsivités, confusions, de la colère, du stress, une baisse d’humeur et un état dépressif, une perte de libido, de l’irritabilité, des comportements compulsifs (achats, alcool, drogues) etc.
Le confinement a aussi peut être été propice aux réflexions personnelles, conjugales et professionnelles. Le déconfinement symbolisera peut être l’aboutissement de ces réflexions.
Si cela est vrai pour les adultes, il en est de même pour les enfants. Dans la vie d’un enfant, rester deux mois en sécurité (ou non) à la maison,ça peut être traumatisant. Plus que le manque d’école, c’est l’isolement et la réduction voire l’absence de contacts sociaux qui entrent en jeu. Il faut gérer l’angoisse potentiellement générée par le retour à l’école.
Sans compter les violences qui ont pu émerger pendant cette période très particulière.
Alors plutôt que de lutter, de tout faire pour éliminer ou gérer seul(e)s ses inquiétudes et éventuellement laisser de véritables cicatrices pour certains d’entre nous. Je vous propose de vous accompagner pour accueillir ces émotions et apprendre à les gérer – Donner du sens et s’ajuster aux situations que l’on appréhende plutôt que les éviter – S’auto-réguler, et retrouver éventuellement des limites de consommation – Remettre les choses en perspective, se rassurer et rassurer son enfant – Repenser son couple, sa façon de travailler ou être en relation – Se reconnecter à soi-même et davantage connaître ses envies .
C’est ce que je vous propose d’aborder ensemble dans l’aide, le soutien et l’échange plus en tant que coach accompagnateur , que d’être dans une démarche psycho thérapeutique qui est un autre axe de travail possible mais qui n’est peut être pas votre demande immédiate.